André Michel

Replié à Toulouse (Haute-Garonne) lors de la débâcle de l’été 1940, André Michel noua ses premiers contacts avec l’Intelligence Service (IS).
Rentré à Caen, où il exerçait la profession de peintre décorateur, il fonda bientôt un petit groupe de résistance qui ne tarda pas à s’intégrer au réseau « Hector » du colonel Heurteaux.

Outre la distribution du journal Les Petites Ailes de France, sa mission était de renseigner Londres sur les préparatifs du débarquement en Angleterre, alors envisagé par Hitler.

Utilisant la naïveté d’une jeune résistante, la police allemande parvint à arrêter une douzaine de membres du groupe à l’automne 1941. Avec deux autres de ses camarades, Gaston Renard et Jacques Dugardin , André Michel fut arrêté le 22 novembre 1941 par autorités allemandes pour « distribution de journaux clandestins ».

Condamné à mort le 1er mai 1942 par le tribunal militaire allemand de Caen (FK 723), André Michel a été fusillé le 9 mai 1942 dans l’enceinte de la caserne du 43e Régiment d’artillerie à Caen.