Camille Blaisot - Membre de la résistance intérieure française

Mis à jour le 20/02/2024

Né le 19 janvier 1881 à Valognes (50).

Engagé volontaire pendant la Première Guerre mondiale, il dépose également en tant que député du Calvados des propositions de loi et intervient en faveur des combattants et de leurs familles en tant que député.

Après la guerre, toujours député, il intervient dans les commissions de travaux publics et de pensions militaires.

Il est député du Calvados, ministre de la Santé et des Sports en 1931 et 1932.
A ce titre, il défend devant le Parlement les crédits de la santé publique pour 1931 et 1932.
Entré au conseil d’administration du Souvenir Français lors de la séance du 15 janvier 1937, Camille Blaisot en est membre jusqu’à sa mort en 1945.

A Vichy, le 10 juillet 1940, Camille Blaisot ne prend pas part au vote sur la délégation de pouvoirs au Maréchal Pétain.

Membre de la Résistance Intérieure française à titre isolé dès le 1er août 1940.
Il a constitué le groupe « Batignolles-Libération » de la Fédération républicaine de France et a assuré le rôle d’agent de liaison avec les services de renseignements alliés (britanniques et américains).

Son attitude sous l'occupation lui valut d'être arrêté par la police allemande le 2 mars 1944, dirigé sur le camp de Royallieu, près de Compiègne, puis déporté à Dachau.
Il y meurt le 24 janvier 1945 du typhus.

Camille Blaisot a été homologué au titre de la Résistance Intérieure Française avec le grade fictif de Capitaine.

Le 7 août 1948, il est reconnu « mort pour la France » et le 5 août 1960 il a reçu le titre de déporté résistant.