Léonard GILLE

Mis à jour le 09/01/2024
Léonard GILLE

Avocat à Caen, Léonard Gille se fait connaître avant la guerre dans les rangs du Parti radical où il incarne la jeune génération, soucieuse de changement.

Capitaine de réserve, il est mobilisé en 1939 dans le 3e régiment du Train.

Rentré à Caen après la défaite, il ne tarde pas à intégrer les rangs de la Résistance au sein d'un petit groupe, où figurent notamment d'anciens compagnons de combat comme René Duchez , Léon Dumis , André Masseron (30 ans en 1940, charcutier - Organisation : Armée des Volontaires ; OCM. Domicile: Bretteville-sur-Laize) et quelques autres.

D'abord rattachée fin 1940 à l'Armée des Volontaires, cette formation s'agrège au printemps 1942 à l’OCM et au réseau Centurie.

Désormais connu sous le pseudonyme de "Marie", Léonard Gille s'occupe également, avec sa compagne et future épouse, Louise Boitard dite "Janine" , du réseau Marie-Odile, spécialisé dans l'aide aux aviateurs alliés.

A l'automne 1943, il représente le Parti radical au sein du Comité départemental de libération clandestin, dont il est élu président. A la suite d'une vague d'arrestations à la fin de l'année 1943, il doit s'éloigner du Calvados et entrer dans une clandestinité complète.

Le Débarquement le surprend alors qu'il est à Paris. Rentré d'urgence dans le Calvados, Léonard Gille reçoit d'Eugène Meslin , rendu momentanément indisponible, la mission d'assurer à sa place le commandement de la subdivision M1 des FFI (Calvados, Manche, Eure). Il installe alors son état-major au hameau du Poirier, à Frénouville, avant de rentrer à Caen où il met en place la compagnie Scamaroni, à la tête de laquelle il combat aux côtés des Alliés lors de la libération de la ville.

Léonard Gille est décédé le 23 janvier 1971

Source Résistance et mémoire Jean Quellien

Le parcours de Léonard GILLE sur le site des Archives du Calvados